Retrouvez sur ces pages les différents modes d'inhumation selon la religion ou confession

Religion Juive
La tradition juive fournit des rites et attitudes propres à soutenir la famille du défunt. Celle-ci est encadrée dans l’expression de sa souffrance et soutenu par la communauté.
Au chevet du mourant: Rien ne doit être fait qui puisse aggraver l'état de santé du malade ou avancer l’heure de la mort. Aucune disposition mortuaire ne doit être prise avant le décès, si ce n'est celles prises par le malade lui-même (achat d'une sépulture, demandes particulières, repentir,…). Il faut accompagner le mourant jusqu’à son dernier souffle et si possible lui faire réciter le chema'. La lecture de tehilim / psaumes est recommandée. Le décès : Après que le constat du décès, on ferme les yeux du défunt, on l’allonge sur le dos les bras le long du corps, on le couvre entièrement d'un drap et si cela n'a pas déjà été fait, on récite le chema. Dès le décès, et jusqu’à l’inhumation, le mort est veillée. Les préparatifs de l’enterrement : Les préparatifs de l’enterrement sont réalisés par la ‘hévra kadicha . C’est elle qui fait la toilette du défunt, la tahara / purification et habille le mort avec des vêtements traditionnels blancs, en lin de préférence. Parmi les rites qui précèdent la mise en terre, mentionnons: La demande de pardon / mé’hila au défunt (nous lui demandons pardon et nous lui pardonnons). La récitation, par les membres de la proche famille, de la bénédiction et "Baroukh dayan ha-émet / béni soit le juge de vérité". Les membres de la proche famille du défunt déchirent, sur 10 cm, un de leur vêtement. C'est la Kéria. La récitation des tehilim / psaumes.

L’enterrement

L’enterrement doit se faire le plus tôt possible après le décès. Après la descente du corps dans la fosse, on recouvre le cercueil de terre. Il est d’usage que les personnes présentes participent ne serait-ce que symboliquement au comblement de la tombe. Un kadich et des prières sont récitées. Avant de sortir du cimetière, on se lave les mains, sans les essuyer et sans bénédiction. Concernant la crémation, le midrach et la kabbale enseignent qu’il existe un lien subtil unissant le corps et l’âme de l’individu, de son vivant et après sa mort. C’est pourquoi, l’incinération s’oppose à l’esprit de la loi et porte atteinte au respect du corps. La mise en terre est une obligation de la Tora. En France, une loi autorise le prélèvement d’organes, par les médecins hospitaliers, sur un corps présentant tous les signes de mort clinique. On peut s’opposer à un tel prélèvement en en faisant la déclaration écrite. Une carte mentionnant un tel refus peut être porté sur soi.

Le deuil
Il y a 3 grandes périodes de deuil: Les chiv’a, 7 premiers jours de deuil, se passent dans la maison du défunt. Le ner nechama, lumière allumée en souvenir du défunt, y est allumée et les prières y sont récitées.
Les Chlochim, 30 premiers jours de deuil, représente la période pendant laquelle le deuil doit être respecter pour ceux qui perdent un proche, exception faite des enfants pour leur père et leur mère.
Une année, c’est la période de deuil qui doit être respecter pour le décès d’un père ou d’une mère. On peut offrir des livres à la synagogue ou au centre d’études au nom du défunt et au bénéfice de son âme.

Le jour anniversaire
Le jour anniversaire du deuil correspond à la date hébraïque du décès, sauf la première année ou il correspond à la date de l’enterrement. Ce jour anniversaire, études, kadich sont faits pour élever l’âme.